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Qu’est ce que le REIKI ?

REIKI : une énergie, des mains, et un monde à découvrir

Longtemps resté discret, presque secret, le Reiki a peu à peu trouvé sa place dans notre époque agitée. Ni religion, ni science exacte, cette pratique énergétique née au Japon au début du XXe siècle séduit aujourd’hui des millions de personnes dans le monde. Pourquoi ? Parce qu’elle promet, dans sa simplicité désarmante, une chose rare : un mieux-être intérieur, sans effort, sans dogme, et sans médicament.

Mais que recouvre vraiment cette méthode ? Est-ce une voie de guérison ? Une technique de relaxation ? Une philosophie de vie ? Un peu tout cela à la fois. Derrière les mains posées, il y a un monde à explorer. Histoire, symboles, branches multiples… Le Reiki, dans ses différentes formes, mérite qu’on s’y attarde. Non pas pour y croire à tout prix, mais pour comprendre ce qu’il propose à celles et ceux qui cherchent à se recentrer, à se réparer ou à simplement respirer autrement. Prêt à le découvrir ensemble ?

Le souffle du Reiki : retour aux origines

L’histoire du Reiki commence comme un conte. Elle a pour décor le Japon des années 1920, époque de bouleversements et de renaissance spirituelle. C’est là que Mikao Usui, moine laïc, ancien samouraï, adepte de la méditation et des arts martiaux, aurait vécu une illumination sur le mont Kurama, près de Kyoto. Après 21 jours de jeûne, de silence et de prière, Usui aurait reçu — sans l’avoir cherché — une capacité à canaliser une énergie universelle de guérison.

« Il baptise cette force Reiki : Rei, pour l’esprit ou l’universel ; Ki, pour l’énergie vitale. Littéralement, « l’énergie spirituelle universelle ». Tout un programme. »

Mais Mikao Usui n’est pas un gourou. Son approche est sobre, structurée, presque pragmatique. En 1922, il fonde un centre à Tokyo et commence à enseigner sa méthode. Il y intègre des techniques de respiration, des méditations, des gestes précis, mais surtout cinq préceptes de vie qu’il considère comme aussi importants que les soins eux-mêmes.

Parmi ses élèves, un certain Chujiro Hayashi, médecin militaire à la retraite, va jouer un rôle central. C’est lui qui structurera davantage la méthode, en codifiant les gestes, les positions des mains, les niveaux d’initiation. Et c’est lui encore qui formera une femme au destin singulier : Hawayo Takata.

Née à Hawaï, d’origine japonaise, Takata découvre le Reiki lors d’un séjour au Japon dans les années 1930. En quête de soin, elle devient disciple. De retour dans le Pacifique, elle transmet à son tour la méthode, l’adapte au monde occidental, la simplifie, la rend accessible. C’est par elle que le Reiki franchit les océans. On lui doit sa version « moderne » — celle qui circule aujourd’hui dans la majorité des formations.

Philosophie d’une énergie douce

Le Reiki n’est pas qu’une technique. C’est d’abord une vision du monde. Une manière d’habiter son corps et sa vie.

Au cœur de cette approche, une idée simple : le corps humain est parcouru d’une énergie vitale, que l’on peut appeler Ki, Qi, Prana… Lorsqu’elle circule librement, tout va bien. Quand elle se bloque, surgissent stress, douleurs, déséquilibres. Le Reiki vise à rétablir cette circulation, en canalisant une énergie universelle et en la transmettant par les mains.

Mais attention : le praticien n’utilise pas sa propre énergie. Il n’est ni magnétiseur, ni guérisseur. Il se connecte à quelque chose de plus grand que lui — une vibration, une fréquence, un souffle — et devient simplement un canal. L’énergie passe. Et le corps du receveur fait le reste.

À côté de cela, le Reiki propose cinq préceptes de vie, que Mikao Usui recommandait de réciter matin et soir. De véritables mantras pour l’âme :

  • Juste pour aujourd’hui, ne te mets pas en colère
  • Juste pour aujourd’hui, ne te fais pas de souci
  • Juste pour aujourd’hui, sois reconnaissant
  • Juste pour aujourd’hui, travaille avec diligence
  • Juste pour aujourd’hui, sois bon envers tous les êtres

« Ce sont des invitations à vivre plus simplement, avec plus de présence et moins de turbulence intérieure. Rien de dogmatique, mais un rappel que l’énergie circule mieux dans un corps pacifié. »

On peut donc interpréter Reiki comme la « force de vie universelle » ou l’« énergie spirituelle » accessible à tous. Ce concept d’énergie vitale est proche du Qi de la médecine chinoise ou du Prana en Inde, et repose sur l’idée qu’un flux vital invisible parcourt le corps et peut être renforcé ou équilibré pour promouvoir la santé et le bien-être

Symboles, niveaux, et transmission

Apprendre le Reiki, ce n’est pas juste mémoriser une série de gestes. C’est une initiation, au sens ancien du terme. Une transmission d’énergie, de savoir, et d’intention.

La formation classique se fait en trois ou quatre niveaux :

  • Le premier degré (Shoden) ouvre la pratique. On apprend à se traiter soi-même, à poser les mains sur autrui, à ressentir. C’est la porte d’entrée. C’est le niveau d’apprenti praticien. L’accent est mis sur l’auto-traitement et les traitements de base sur autrui (imposition des mains sur différentes parties du corps). L’initiation de premier degré « ouvre » le canal énergétique du nouvel adepte, l’habilitant à canaliser l’énergie Reiki par les mains. Aucune compétence particulière n’est requise pour commencer, si ce n’est l’ouverture d’esprit et l’intention d’apprendre. Le Reiki 1 inclut l’enseignement des bases : histoire du Reiki, fonctionnement de l’énergie, positions des mains, cinq principes de vie, méthodes de centrage (comme la méditation Gasshō) et techniques énergétiques japonaises simples (par ex. Byosen pour ressentir les déséquilibres, Kenyoku pour se nettoyer énergétiquement, etc.). Après ce degré, le praticien peut pratiquer le Reiki sur lui-même et sur ses proches, principalement par contact direct.

  • Le deuxième degré (Okuden) introduit trois symboles sacrés, transmis par le maître. Ces signes, à tracer mentalement ou avec les mains, permettent d’envoyer de l’énergie à distance, d’agir sur les plans émotionnels ou de renforcer la circulation. C’est le niveau du praticien confirmé. Il est généralement accessible quelques mois après le 1er degré, une fois que l’élève a intégré les bases. Le 2ème degré introduit les fameux symboles Reiki – au nombre de trois à ce stade – et leurs mantras associés. Ces symboles (dont les noms occidentalisés sont souvent Cho Ku ReiSei He Ki et Hon Sha Ze Shō Nen) sont des formes symboliques tracées mentalement ou avec la main, et agissent comme des « clés » énergétiques amplifiant ou ciblant l’action du Reiki. Par exemple, l’un d’eux sert à accroître la puissance ou la focalisation de l’énergie (symbole de puissance), un autre à harmoniser l’aspect mental/émotionnel, et le troisième à permettre le traitement à distance (au-delà de la séparation physique ou temporelle). Au-delà des symboles, le Reiki 2 enseigne le protocole pour envoyer du Reiki à distance, vers une personne absente ou vers une situation passée/future, ainsi que des techniques pour traiter les dimensions psychiques (habitudes négatives, événements traumatiques, etc.). Une nouvelle initiation a lieu, qui approfondit le canal énergétique du praticien. Après le 2ème degré, le praticien peut proposer des séances professionnelles et a accès à une palette élargie d’outils.

  • Le troisième degré (Shinpiden), appelé parfois « maîtrise », est une étape plus spirituelle. On y reçoit un symbole de plus, plus puissant, et on apprend à affiner son canal énergétique. C’est traditionnellement le niveau de la Maîtrise intérieure, parfois appelé 3A lorsqu’on dissocie l’enseignant. Il est souvent réservé à ceux qui souhaitent s’engager sérieusement sur la voie du Reiki. Le 3ème degré introduit le symbole du Maître (ou symbole de maîtrise), qui est un quatrième symbole d’une vibration plus élevée, censé connecter à la dimension spirituelle la plus élevée du Reikil. Le pratiquant approfondit sa compréhension des aspects profonds de la guérison et renforce sa pratique méditative (par exemple avec le Hatsurei Hō, technique pour cultiver l’illumination intérieure. À ce stade, même s’il n’est pas encore enseignant, le praticien est souvent considéré comme « Maître praticien » car il a intégré les outils principaux. L’initiation du 3ème degré élargit encore sa capacité à canaliser l’énergie.

  • Enfin, le quatrième degré, parfois distinct, forme à l’enseignement. On y apprend à initier à son tour, à transmettre les symboles, à ouvrir la voie à d’autres. Ce niveau, pas toujours distingué du précédent dans certaines écoles, correspond à la formation de Maître-enseignant. Il est destiné à ceux qui souhaitent pouvoir transmettre le Reiki à leur tour et initier d’autres personnes. Outre le perfectionnement théorique, ce cursus couvre l’apprentissage des rituels d’initiation pour chaque degré, la pédagogie d’enseignement, et parfois l’introduction de symboles additionnels provenant d’autres systèmes en option. Le nouvel enseignant reçoit l’ultime initiation dite de « maître » et s’engage à respecter l’éthique de la lignée. Selon les écoles, il peut y avoir un ou plusieurs symboles de Maître supplémentaires partagés à ce stade, ainsi que des kotodama (sons sacrés) complémentaires. Traditionnellement, un délai d’au moins une année de pratique après le 3ème degré est préconisé avant d’accéder à la maîtrise enseignante, de façon à s’assurer de la maturité du candidat.

Chaque degré est ponctué par une cérémonie d’harmonisation, ou Reiju. C’est un moment fort, intime, où le maître Reiki ouvre chez l’élève la capacité à canaliser l’énergie. Cela ne se comprend pas. Cela se vit.

Le Reiki repose aussi sur une notion chère au Japon : la lignée. Chaque praticien peut retracer les noms de ses maîtres jusqu’à Usui. C’est une façon de garantir une continuité, une rigueur, une mémoire.

Chaque initiation Reiki (aussi appelée « harmonisation » ou attunement en anglais) est un rituel énergétique au cours duquel le maître Reiki effectue une série de gestes et de visualisations sur l’élève, dans un état méditatif. Le but est d’ouvrir, purger et connecter les canaux énergétiques de l’élève à la source du Reiki, de manière à ce qu’il puisse lui-même capter et retransmettre cette énergie universelle.

Durant l’initiation, des symboles sont parfois dessinés sur les mains ou dans l’aura du participant, accompagnés de mantras, afin de sceller la connexion. Cette tradition initiatique confère au Reiki une dimension « transmissible » : on ne devient pas praticien Reiki simplement en lisant un livre, il faut le recevoir d’un maître validé, assurant ainsi une lignée ininterrompue depuis Mikao Usu.

La notion de lignée (ou denju en japonais) est très importante : chaque praticien devrait pouvoir tracer son arbre d’initiation de maître en maître jusqu’au fondateur, garantissant l’authenticité de l’énergie transmise et des enseignements reçus.

Bien sûr, au-delà du rituel, la progression en Reiki dépend de la pratique personnelle du praticien : méditation régulière, auto-traitement quotidien, pratique sur autrui, étude continue… C’est cette combinaison de transmission sacrée et de travail personnel qui permet de développer l’« art secret » du Reiki et de le mettre au service du bien-être.

Enfin, il convient de préciser que le praticien de Reiki est conçu non pas comme la « source » de la guérison mais comme un canal ou un vecteur de l’énergie. En d’autres termes, le Reiki enseigne que l’énergie universelle ne provient pas du thérapeute lui-même (ce n’est pas son énergie personnelle qu’il utilise), mais qu’il la canalise à travers ses mains vers la personne à traiter.

Cette perspective protège le praticien de l’épuisement et l’encourage à la modestie : il se met simplement au service de l’énergie de vie qui agit pour le plus grand bien du receveur. Le rôle du praticien est donc d’être un facilitateur bienveillant, un intermédiaire entre l’énergie universelle et la personne en demande d’harmonie, en demeurant dans une attitude de compassion, de neutralité et d’écoute intuitive.

Une séance de Reiki, concrètement ?

Concrètement, que se passe-t-il lorsqu’on pousse la porte d’un praticien Reiki ? Rien de spectaculaire. Et c’est peut-être ce qui fait du bien.

Le cadre est calme, épuré. Une table de soin, une lumière douce, parfois un fond musical discret. Le receveur reste habillé, allongé ou assis. Le praticien, lui, pose les mains sur différentes zones du corps — ou juste au-dessus. En silence. Pendant une heure, plus ou moins.

On ne parle pas. On ressent. Ou pas. Certains décrivent une chaleur intense, des fourmillements, des images qui défilent. D’autres, simplement un état de détente profonde. Il n’y a pas de bonne réponse.

Après la séance, un moment d’échange permet de revenir doucement. Un verre d’eau, quelques mots, et souvent un regard plus clair, un souffle un peu plus léger.

Le Reiki dans tous ses états

Si le Reiki a conquis le monde, c’est aussi parce qu’il s’est multiplié en branches. Chacune avec ses nuances, ses choix pédagogiques, ses influences spirituelles.

Voici quelques-unes des variantes les plus connues :

  • Le Reiki Usui traditionnel : c’est le tronc commun, la base historique. Celui transmis par Usui, Hayashi, puis Takata. Certaines écoles japonaises (comme le Jikiden Reiki) s’attachent à préserver la pureté originelle de cet enseignement, sans les ajouts occidentaux.
  • Le Reiki Karuna : développé dans les années 1990 par William Lee Rand, il introduit de nouveaux symboles et une vibration axée sur la compassion. Karuna signifie justement « compassion » en sanskrit. Ce Reiki est souvent pratiqué par des maîtres déjà formés au Reiki Usui.
  • Le Reiki Kundalini : plus récent, plus intuitif. Il vise à éveiller doucement l’énergie de la Kundalini, sans forcer. Peu de symboles, pas de protocole rigide. Une approche directe, centrée sur l’auto-traitement et l’ouverture des chakras.

Et bien d’autres encore : Tibétain, Shamballa, Angélique, Égyptien, ou même animalier… Chacune de ces branches propose une couleur différente, une vibration spécifique. Certaines sont sérieuses et structurées. D’autres flirtent avec l’ésotérisme pur. À chacun de sentir ce qui lui parle.

Ce qu’il faut retenir, c’est que toutes ces formes partagent un socle commun : le respect de l’énergie, la canalisation, l’intention bienveillante. Le reste, ce sont des chemins différents pour accéder à une même source.

Reiki et bien-être : pourquoi ça marche ?

On pourrait résumer le Reiki à un simple outil de relaxation. Ce serait déjà beaucoup.

Mais pour ceux qui le pratiquent — et ceux qui le reçoivent — le Reiki va plus loin. Il agit en douceur, en profondeur. Il ne soigne pas à la place du corps, mais il lui redonne l’espace pour le faire.

Parmi les effets les plus souvent rapportés :

  • Une détente immédiate, parfois proche de l’état méditatif
  • Une meilleure qualité de sommeil
  • Une réduction du stress et de l’anxiété
  • Un soutien émotionnel en période difficile
  • Un accompagnement doux des maladies chroniques ou des traitements médicaux
  • Et pour certains, un sentiment de reconnexion à soi

Le Reiki est d’ailleurs de plus en plus utilisé dans les soins de support, notamment en oncologie, en soins palliatifs ou en hôpitaux. Non pas pour guérir, mais pour soulager. Accompagner. Humaniser le soin.

Et la science, dans tout ça ?

D’un point de vue scientifique, le Reiki reste difficile à cerner. L’énergie Ki n’est pas mesurable avec les instruments actuels. Et les études cliniques peinent à isoler les effets du Reiki de ceux d’un bon massage, d’une écoute attentive ou d’un placebo bienveillant.

Pour autant, les témoignages abondent. Et certaines revues scientifiques ont relevé des effets positifs sur la douleur, la fatigue, l’anxiété. Les chercheurs parlent souvent de réduction du stress, de mieux-être subjectif. C’est déjà considérable.

Et si le Reiki ne prouvait rien… mais offrait quelque chose ? Un moment de calme. Une attention sincère. Un temps de recentrage. À une époque où tout va trop vite, ça n’a pas de prix.

le Reiki, une voie à explorer ?

Alors, faut-il « croire » au Reiki ? Peut-être pas. Il ne s’agit pas de foi, mais d’expérience.

Le Reiki ne promet pas de miracles. Il n’a pas besoin d’y croire pour fonctionner, disent certains. Il s’enseigne, se transmet, se vit. Et il évolue avec ceux qui le pratiquent.

Pratique douce, accessible, universelle, le Reiki n’est ni un remède, ni une religion. C’est une main posée, une écoute, une énergie qui circule. Parfois, cela suffit à ouvrir une brèche dans le quotidien. Une lumière dans la fatigue. Une paix dans le tumulte.

En cela, le Reiki est moins une méthode qu’un art : celui de se reconnecter à ce qui nous anime vraiment.

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